
Avec le recul de la religion dans notre société, les rites funéraires s’effacent, parfois au profit de nouvelles pratiques laïques plus sobres, mais laissent aussi parfois un vide que certains peinent à combler. Depuis le milieu du 20ème siècle, nous assistons à une érosion de la pompe funèbre, finies les longues veillées aux côté du défunt, les cortèges lors des funérailles et la présence, parfois étouffante mais souvent réconfortante de la famille et des proches.
Il nous faut aujourd’hui envisager et concevoir de nouvelles manières d’accueillir la mort, et de vivre le deuil. Cela peut passer par un suivi en sophrologie, qui va permettre de baisser les tensions, d’avoir un sommeil de meilleur qualité, calmer la culpabilité, d’accueillir ses sentiments, quels qu’ils soient. En art-thérapie, un travail autour du rituel peut être envisagé, pour apaiser un deuil empêché par exemple( comme il y en a eu tant en période de confinement). L’art-thérapie va être particulièrement pertinente quand les mots ne sont pas possible à poser. Ce travail peut se faire seul, en couple, en famille si besoin.
Le travail ne sera pas de » faire son deuil », injonction terrible et profondément culpabilisante, mais d’apprendre à vivre le plus sereinement possible avec son deuil, qui fait partie de la vie. Le deuil est une cicatrice, faisons en une cicatrice la plus belle possible.